C’est la folie, les amis.
Le baril de pétrole a atteint les 133 dollars aujourd’hui. Il y a des kilomètres d’attente devant les stations service. Pas une seule émission sur France Inter, que de la musique. L’auteur de ce blog n’a rien publié depuis une semaine. Il fait un temps pourri.
Heureusement, la consommation qui imbibe ce monde impitoyable fait des merveilles. Déjà, il y a Galliano. Mais ce n’est pas tout. Il y a la Maison Martin Margiela. Martin Margiela, c’est un phénomène mystérieux, et sa couture aussi. Je vous laisse aller voir quelques clichés représentatifs chez Catwalk Queen, ou sur le site de la maison. Je ne vous en dis rien de plus : soit je ne dis rien, soit je digresse pendant des lignes. C’est comme une couture d’avenir, ça me fascine.
Niveau robes de chambre, c’est le vide intersidéral. Plus précisément, je voulais parler de kimonos en soie. J’avais vu un kimono en soie pour homme génial, impossible de le retrouver. Des kimonos en soie pour femme, on en trouve des tonnes, mais je n’ai rien trouvé de carpewebemisable. Oui, carpewebemisable. C’est un nouveau concept indéfinissable.
Proposons-le à l’Académie Française!
Carpewebemisable : adj. de l’impératif latin carpe (profite, jouis) et de l’anglais web (toile, désignant par extension internet). Se dit d’un objet, d’une information, d’une idée ou plus généralement d’un concept associable à un comportement de dandy (voir ce mot) moderne : élégant, raffiné et si possible totalement superflu et destiné à l’usage des nantis et au rêve des autres. En conséquence, ledit concept fera l’objet d’une revue écrite d’une main de maître par l’élite vinoniverdonienne sur le site http://www.carpewebem.fr.
D’ailleurs, où est-elle, l’élite vinoniverdonienne?
dtc