Tentons quelque chose de nouveau ce mois-ci. C’est toujours une sélection a priori des expositions qui commencent dans le mois, oui mais. Je faisais, à l’instinct, une sélection, sans la justifier, et n’ayant, par la force des choses, pas vu les expositions, je citais un extrait du communiqué de presse.
Aujourd’hui, ce que je vais essayer avec la sélection, c’est dans l’esprit de la maison : expliciter cet attrait subjectif pour une exposition plutôt qu’une autre, et à vous de vous retrouver dans cette subjectivité ou au contraire d’agir en réaction.
Je laisse bien sûr des liens vers les pages des expositions quand elles existent. Et je vais tâcher de laisser des images, parce qu’il faut mettre des images.
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Depuis le 3 avril et jusqu’au 12 avril, l’exposition Le Miroir et l’Encyclopédie à la galerie Michel Journiac de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Parce que nous avons vu cette exposition avec le groupe « Un Soir, un Musée, un Verre », et que les étudiants du master 2 professionnel Sciences et Techniques de l’Exposition ont fait un excellent travail sur tous les plans. L’entrée est libre et le catalogue, écrit et pensé par des esprits aiguisés, est moins cher que l’entrée dans bien des expositions de moins bonne facture !
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Depuis le 4 avril, l’exposition Comme un ananas, carte blanche à Philippe Katerine à la Galerie des galeries
Parce qu’imaginer la carte blanche à un chanteur décalé dans la limite du populaire dans la galerie d’un grand centre commercial est un énoncé assez piquant pour que l’on se déplace.
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Depuis le 4 avril, l’exposition Les belles heures du duc de Berry au musée du Louvre
Si vous avez aimé l’exposition sur les miniatures flamandes qui vient de se terminer à la BnF, vous serez sûrement curieux de voir les planches exceptionnelles de ce manuscrit.
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Depuis le 4 avril, les trois expositions de la Maison Européenne de la Photographie : Dominique Auerbacher, Guido Albi Marini et Paolo Pellegrin
Parce que les expositions de la MEP, si elles se résument à des accrochages et si les textes qui les accompagnent sont souvent bien peu des indications de ce que l’on va voir, ont toujours quelque chose qui mérite de passer par votre oeil pour aller s’imprimer dans votre cerveau.
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Depuis le 5 avril, l’exposition Cima da Conegliano au musée du Luxembourg
Parce que j’avais aimé l’exposition consacrée par ce musée à Lucas Cranach l’ancien, et qu’il n’y a pas de raison qu’ils ne traitent pas aussi bien la renaissance vénitienne que la renaissance allemande.
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Depuis le 6 avril, l’exposition Rêves de laque, le Japon de Shibata Zeshin au musée Cernuschi
Parce qu’avec les oeuvres de Shibata Zeshin, on est au coeur des influences japonisantes sur l’esthétique fin XIXe à Paris et à Londres, et donc tout est dit.
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A partir du 10 avril, l’exposition Les maîtres du désordre au Musée du quai Branly
Parce que j’aime le pitch de l’exposition, selon lequel tout ordre est imparfait et a besoin d’une dose de désordre pour son équilibre. C’était un peu le thème développé dans les suites malheureuses de Matrix. Le commissariat est assuré par Jean de Loisy, nouveau président du Palais de Tokyo et commissaire de la Monumenta 2011 d’Anish Kapoor, et par Nanette Jacomijn Snoep, responsable des collections Histoire au musée du quai Branly. Ce rôle de Jean de Loisy pique ma curiosité, même si j’aurais rêvé d’un commissariat par Philippe Descola qui avait signé l’excellente exposition La fabrique des Images.
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A partir du 11 avril, l’exposition La presse à la une à la BnF – François Mitterrand
Parce que la BnF a le fonds rêvé pour nous faire revivre l’histoire de la presse d’information française, et que c’est le genre de sujet d’exposition qui nous pique un peu, ça sent trop la fin du papier, de ces journaux qu’on s’échangeait de la main à la main sans la traçabilité et les statistiques de lecture d’un article plutôt qu’un autre…
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A partir du 19 avril, l’exposition Keep Portland Weird à la Gaîté Lyrique
Parce qu’à ce qu’il paraît, ça sera une exposition d’art, avec des vrais morceaux de musée dedans.
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A partir du 20 avril, la Triennale 2012 au Palais de Tokyo
Parce que ce n’est pas tous les jours qu’un lieu comme le Palais de Tokyo réouvre ses portes avec encore plus d’espace et de surprises qui nous attendent. Comme la « cafétéria délirante », constituée de wagonnets sur roulettes couverts de laine au crochet. Vous l’aurez compris, comme l’ancien Palais de Tokyo, le nouveau est un endroit qu’il faut voir et où il faut être vu.
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A partir du 25 avril, l’exposition Eugène Atget et Emmanuel Pottier au musée Carnavalet
Quoi, il vous faut une raison pour aller au musée Carnavalet ? Des photos du Paris de la fin du XIXe siècle aux années 20 devraient vous convaincre.
Une sélection d’expos pour le mois d’avril 2012 http://t.co/UcK1bPYM
Une sélection d’expos pour le mois d’avril 2012:
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@carpewebem nous fait une petite sélection d’expos à voir en ce mois d’avril et c’est par ici >> http://t.co/T2K4f7U1
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