La Star Academy, Star Ac’ pour les intimes, ouvre ce soir les portes de son château, et ce, pour la septième fois. Quelques constats s’imposent.
Du château et de son mobilier :
Dès les premières éditions de l’émission, on a pu remarquer que les participants avaient une notion assez peu restrictive du respect des lieux. Aussi, la décoration classique, boisée, riche en ornements du premier château a rapidement laissé place à des conceptions d’intérieur et à des designs de plus en plus douteux, mais qui font preuve d’une résilience extraordinaire en cas de projections d’eau et de mousse à raser ou, au pire, sont moins chers à remplacer à l’identique. Le caractère dépouillé de l’ameublement permet quant à lui d’éviter les chutes de plain-pied, responsables de tant d’accidents, qu’ils soient du travail ou des inévitables courses-poursuites en chaussettes.
Des heureux convives télévisuels :
Dits staracadémiciens, leur âge oscille entre le quart et le tiers de celui des immortels. Un reflet frappant de leur tranche d’âge : certains ont beaucoup d’énergie, sauf pour le programme, et d’autres se démènent avec l’énergie qu’ils ont là où d’autres ont un poil. Trop inzuste.
Des choix musicaux de la production :
Plus le temps passe, plus la mémoire musicale est courte. Demandez à un adolescent s’il connait Police. Vous, vous connaissez les paroles par coeur, le jeune, lui, cherche ses papiers. Avoir un tel coeur de cible restreint déjà sévèrement le choix des artistes. Ajoutez à cela un quota incompréhensiblement élevé de chansons françaises (à croire que l’exportation est interdite dans le cahier des charges de l’émission), et vous avez le résultat : ceux qui réussissent le mieux après la Star Academy ne sont pas forcément ceux qui la gagnent. M’enfin.
De l’influence de la Star Academy sur nos amis les jeunes :
Anecdote d’une amie : alors qu’elle raconte à une fille en bas âge (je sais plus, 6, 7 ans) qu’elle voulait être chanteuse quand elle était petite, celle-ci lui rétorque : « C’est vrai, tu voulais faire la Star Ac’ ? ». Je n’ai rien à ajouter.
A moi aussi on me l’a faite le jour où j’ai dit que j’avais envie de prendre des cours de chant.
"c’est vrai c’est vrai tu vas aller à la star academy?"
Ben tiens, maintenant que tu le dis, ça me déplairait pas la vie de princesse… quoique…
Dis-donc, tu ne serais pas dans une phase BD/dessins animés? "Trop inzuste", c’est du Caliméro, et "M’enfin", c’est du Gaston Lagaffe.
A moins que ce ne soit un jeu! Trouver les références cachées dans le texte?
@Edena : Le premier château faisait presque château de princesse. Enfin, plus que les suivants, quoi :-)
@Alex : ah oui, tu as raison ! C’était inconscient :-) Au fait, merci pour la citation sur ton blog !
vive la fast génération….