Je vous avais annoncé l’exposition FutureNOW à la galerie My Private Art Room des oeuvres de Sophie Thomassin et Irina Volkonskii, curated by Axelle Emden. Je suis allé jeudi dernier au vernissage de cette expo que je vous conseille de découvrir pendant les journées nomades du Marais, de demain à dimanche !
Avant toute chose, je vous envoie sur le site de l’exposition.
Comme je l’ai déjà écrit, j’ai appris l’accrochage de cette exposition par l’intermédiaire d’Axelle Emden. Je n’ai jamais pris le temps d’expliquer ici ma manière de voir le travail de commissaire d’exposition, à savoir déjà faire se parler des oeuvres, les faire résonner ensemble, d’une manière à la fois émotionnelle et philosophique, et de ce langage faire émerger un message qui n’existe que par la relation entre les oeuvres, un noyau poétique qui dépasse l’exprimable, comme une nouvelle oeuvre, celle du curator. Axelle, c’est la première fois qu’elle est commissaire d’exposition… et elle est en plein dedans.
La première artiste invitée par Axelle, c’est Sophie Thomassin, et les oeuvres exposées sont des tableaux peints, disons, à l’aide de noir et d’autres couleurs vives, de formes enfantines mais conscientes d’un destin sombre, une fantaisie absurde et un sourire angoissé. La fantaisie de Sophie Thomassin parle à la liberté souriante en forme de révolte d’Irina Volkonskii : avec ses matriochkas sexy et féministes, ses crayons géants, ses robots inanimés couverts de strass, Irina s’étonne et dénonce avec autant de pureté et aussi peu de compromis que le ferait un enfant. En la voyant sourire et en voyant ses oeuvres, c’est Keats qui m’est revenu à l’esprit : « But I, being poor, have only my dreams. I lay them at your feet… Tread softly; for you tread on my dreams. »
A voir, et vite !
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