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A partir du 9 février, l’exposition Paquebot France au musée de la Marine :
Le musée national de la Marine offre un formidable hommage au fleuron de la flotte transatlantique française. Les visiteurs sont invités à monter à bord d’un navire aujourd’hui mythique ! L’exposition ouvre au public des perspectives de découvertes variées : conception et construction du navire, histoire et société, arts décoratifs, vie à bord… Sur 1000 m2, le mythe France renaît à travers objets, mobiliers, souvenirs, maquettes, reconstitutions d’espaces, photographies et films.
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A partir du 9 février au musée du Luxembourg, et pour la réouverture de celui-ci, l’exposition Cranach et son temps :
Pour marquer l’ouverture sur l’Europe de la partie de sa programmation dédiée à la Renaissance, le musée du Luxembourg rouvre ses portes avec une exposition consacrée à Lucas Cranach (vers 1472-1553), l’un des artistes majeurs de la Renaissance germanique. Ce peintre fécond et polyvalent, dont la carrière couvre toute la première moitié du XVIe siècle, est encore méconnu du public français qui n’a pas eu la chance de découvrir récemment dans une exposition l’étendue de son oeuvre. Présenté au musée du Luxembourg, Cranach et son temps contribue à faire comprendre la place de cet artiste dans l’histoire de l’art et son implication dans la société de son temps, touchée alors par de profonds bouleversements politiques et religieux.
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A partir du 11 février, la rétrospective du collectif canadien General Idea, au musée d’Art Moderne :
Fondé en 1969 à Toronto par, Felix Partz, Jorge Zontal – tous deux décédés en 1994 – et AA Bronson, le collectif se dote d’un nom générique lui permettant de se « libérer de la tyrannie du génie individuel ». Il élabore une œuvre complexe où s’entremêlent réel et fiction au service d’une relecture mordante, transgressive et souvent parodique du monde de l’art et de la société. General Idea part d’une conception de l’image vue tel un virus infiltrant le réel, s’en empare afin de l’habiter et d’en modifier le contenu. Il élabore ainsi une version alternative de la réalité.
Le parcours non chronologique de l’exposition traverse les principales interrogations du trio. Des thèmes tels que l’artiste et le processus créatif, le glamour comme outil de création, les liens entre médias et culture de masse, l’architecture et l’archéologie sont ainsi abordés. La sexualité, considérée comme symbole d’une organisation sociale à subvertir et le sida, à travers le tentaculaire et emblématique projet AIDS, sont également envisagés. Entre peintures et installations, sculptures et photographies, vidéos, magazines et programme télévisé, l’exposition explore le caractère multimédia d’une œuvre qui n’a rien perdu de sa fraîcheur et apparaît rétrospectivement comme anticipatrice de certaines évolutions du monde de l’art actuel, visionnaire d’une société en pleine mutation.
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A partir du 12 février, l’exposition Home of memory de Chiharu Shiota à la Maison Rouge :
La maison rouge présente la première grande exposition parisienne de Chiharu Shiota, artiste japonaise établie à Berlin. Celle-ci réalisera deux installations monumentales pour la maison rouge : After the dream, une pièce de fils tendus dans l’espace et From where we come and what we are une œuvre inédite, constituée de valises. Une sélection de dessins sera également présentée.
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A partir du 12 février, toujours à la Maison Rouge, l’exposition Tous cannibales :
Pour cette manifestation, la commissaire a choisi de présenter un corpus d’œuvres réalisées majoritairement par une jeune génération d’artistes travaillant indépendamment les uns des autres sur le concept de l’incorporation. La partie contemporaine de cette exposition (photographie, vidéo, installation, sculpture, dessin et peinture) est en dialogue avec une partie historique (ouvrages illustrés, textes enluminés, gravures et objets d’arts premiers) témoignant des évolutions et des persistances du thème de l’anthropophagie à travers les âges et les latitudes.
Notion encore peu considérée par les critiques et théoriciens de l’art, elle apparaît pourtant en arrière-plan des recherches de la création actuelle, comme le confirme la présence de certains artistes incontournables de la scène contemporaine dans l’exposition.
Ecartant les représentants d’une scène que l’on pourrait qualifier de « gore », Jeanette Zwingenberger a préféré des artistes – dont près de la moitié sont des femmes – qui abordent la cruauté du sujet de l’anthropophagie avec un regard critique, une certaine délicatesse, un imaginaire onirique articulant et développant les problématiques qui traversent cette notion. -
A partir du 18 février, l’installation Box sized die featuring (Band to be announced) de Joao Onofre au Palais de Tokyo :
A l’occasion de la première session d’expositions 2011, le hall du Palais de Tokyo accueille une œuvre de João Onofre. A la fois sculpture et performance Box sized Die featuring (band to be announced), 2007-2011 est constitué d’un cube en métal noir de 183 cm de côté. Référence directe au travail de sculpture minimale de Tony Smith et plus particulièrement à l’œuvre Die, João Onofre explore le potentiel de cette boîte noire en y faisant jouer un groupe de rock de Death Metal. L’œuvre activée propose un spectacle invisible contenu dans un espace clôt. Seuls les résidus des vibrations sonores témoignent de la force intérieure. La durée de la performance est variable puisque les musiciens mettent en jeu leurs limites physiques en expérimentant l’emprisonnement et l’asphixie. João Onofre rend palpable l’expérience d’un objet statique animé tout en privant le visiteur de tout spectacle apparent.
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