Coup de coeur pour la Petite Cour des Astres, troupe burlesque

Tous les derniers vendredi et samedi de chaque mois, la Petite Cour des Astres fait sa revue, un spectacle d’effeuillage burlesque chic et raffiné mais aussi plein d’humour, dans l’écrin au style Shanghaï rétro du China, à Bastille.

J’avais découvert le burlesque il y a quelques années, en suivant les activités new-yorkaises de Molly Crabapple et sa création des soirées de dessin Dr Sketchy’s anti-art school, mais à l’époque, à ma connaissance le phénomène n’avait pas encore traversé l’Atlantique. Il y a quelques semaines, à l’occasion d’un événement organisé au musée Jean-Jacques Henner, j’avais fait la connaissance de Sucre d’Orge qui m’a dit qu’elle faisait partie d’une troupe de burlesque qui se produit dans un club au style rétro. J’avais donc découvert, en l’espace de quelques minutes, un spectacle à voir, et un nouveau QG près de Bastille.

Sucre d'Orge

Avant de faire l’éloge du spectacle, quelques mots sur le China : tentures rouges, bois foncé, lumière douce, bougies, pléthore de fauteuils Chesterfield, décor de gravures chinoises, bar et restaurant sur trois niveaux, un fumoir… Un lieu vraiment attirant et confortable donc, avec un service très agréable, ce qui ne gâche rien.

Dyna Dagger

Vers 22h ce vendredi 28 janvier, emmenées et présentées par l’époustouflante Isadora Gamberetti, les magnifiques créatures de la Petite Cour des Astres commençaient leur ensorcellement du China.

Isadora Gamberetti

Le début du spectacle s’est déroulé au restaurant avec une première invitée de la Petite Cour des Astres, la délicieuse Mara De Nudée et son numéro de la chantilly, ainsi que des déambulations de la troupe. Suivirent au club du sous-sol, les sets, avec en ouverture et comme deuxième invitée, la charmante Mina Pyro qui était une libellule, la demoiselle aux ailes d’argent. Ensuite, Ema Montès jouait de son poudrier géant et évoluait dans un nuage de paillettes et de poudre, Sucre d’Orge dansait entourée de ses plumes noires maniées avec maestria, et Dyna Dagger dans une interprétation de petit chaperon rouge pouvait adoucir le plus méchant des méchants loups. Enfin, Isadora Gamberetti, après avoir présenté tous les numéros sur les pointes s’il vous plaît, a terminé le spectacle par un festival de jupons !

Ema Montès

En somme et pour finir, le ciel peut bien attendre, précipitez vous pour admirer et applaudir la Petite Cour des Astres au China, rendez-vous exceptionnellement le 14 février au China pour un spectacle spécial Saint Valentin, et sinon aux revues mensuelles !

Exceptée la première, les photos de ce billet sont © Dimitri Lepretre.

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Un commentaire

  1. 30 janvier 2011
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    Heureuse que tu ais enfin pu admirer les beautés d’Isadora…

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