Ceux qui me connaissent savent que j’aime beaucoup la radio, et en particulier la voix. La création sonore me touche donc profondément. Et je ne suis pas le seul. J’ai récemment fait la connaissance de L., comédienne voix-off, liseuse-écriveuse, dérobeuse de sons, qui pratique cet art avec maestria. C’est donc grâce à elle que j’ai appris les rudiments de l’utilisation de l’enregistreur audio (un Zoom H2) et du montage dans Audacity, mais surtout à essayer de surmonter la peur du micro… Aujourd’hui, j’ai choisi un texte de Blaise Cendrars de 1913, Crépitements, l’ambiance sonore du hall de la gare de Lyon, et nous l’avons lu à deux voix :
Dites-moi ce que vous en pensez, soyez honnêtes mais indulgents ;-)
[…] tout récemment fait la connaissance d’un autre amoureux du son et de la voix. Quand il m’a proposé un duo sur un poème de Cendrars en pleine Gare de Lyon, j’ai […]
Une bien jolie tentative de lecture à deux. Mais le micro était peut-être un peu loin de l’homme de l’expérience que l’on entend moins bien. Mais c’est à essayer à nouveau, car intéressant !
Hey ! Merci Yohan d’être passé par ici ! « L’homme de l’expérience » était peut-être encore un brin timide face au micro ;-) Pourtant PERSONNE ne nous regardait ! J’aime l’idée d’avoir fixé ce moment quasi improvisé ; imparfait, hésitant mais néanmoins intéressant, oui !
Hello Guillaume,
Alors Laetitia comme ça on fait des émules? C’est une première tentative qu’il faut encourager. La timidité face au micro nous la connaissons (presque) tous les premières fois mais parfois ça s’arrange avec le temps (pas toujours). En matière ce critique (si je puis) je ferai un petit reproche sur le débit de la lecture qui est un peu rapide à mon goût. Il faut oser utiliser les silences dans un texte, ne pas jouer l’urgence, il n’y en a pas!
Quand au fond sonore de la gare (avec un zoom je sais que ce n’est pas évident) je pense qu’un peu d’éloignement ne saurait nuire? Ce n’est pas qu’une question de niveau sonore mais plutôt de distinction sonore (c’est une gare mais on n’y entend pas un seul bruit de pas qui soit distinct, une conversation de gens qui se disent au revoir, des bruits de chariots sur les quais, bref, c’est assez brouhaha mais pas vraiment « ambiance ».
Rien de tout cela n’est dit pour ennuyer mais pour aider.Continuez!
Cordialement
Jacques
Merci Jacques (Guillaume, comme tu n’es pas dans le coin, je m’installe hein !) Je suis bien d’accord avec toi, cette gare manque cruellement de bruits de gare et notre débit est assez élevé ! A notre décharge, l’activité sonore a je crois, légèrement pâti du jour férié et Guillaume et moi ne nous voyions que pour la seconde fois ;-) Quant aux silences, ils s’acquièrent effectivement avec un peu de confiance… Mais comme nous ne comptons pas nous arrêter là, tes conseils nous serons précieux pour la suite ;-)
Me voici, j’étais en pleine rédaction d’un nouveau billet. L., c’est avec grand plaisir que je te laisse répondre, fais comme chez toi !
Merci beaucoup Jacques et Yohan, que je devine être des habitués de chez L. et à qui je souhaite la bienvenue ici. Je vais faire des efforts pour m’approcher du micro et parler avec plus d’assurance, et donc certainement moins vite !
Je rejoins complètement ma partenaire de création sonore : nous nous étions initialement donné rendez-vous en gare d’Austerlitz qui était atrocement calme, la gare de Lyon était un peu plus vivante. Et sans vouloir excuser mes erreurs, je souligne que j’ai découvert en même temps la lecture enregistrée, à deux, avec une excellente lectrice, et devant des voyageurs ;-) Et pour toutes ces raisons, c’était aussi un moment absolument mémorable.
Et bien sûr, nous allons recommencer très bientôt !
Et notez, je viens de changer le mp3 de l’enregistrement pour la version stéréo :-)