Aujourd’hui, dans l’après-midi, j’ai commencé un billet sur les prix littéraires. Pas très satisfait de ce que j’écrivais, je l’ai laissé en attente, vous le verrez peut-être dans quelques jours. Mais là n’est pas la question.
Dépité par mon incapacité à écrire comme je le souhaitais, je décide de changer d’activité, et je regarde V pour Vendetta, des frères Wachowski, qui me fait une forte impression. Révolte et élégance, héros mystérieux et majestueux, torturé et génial, V combat pour la liberté et agit au son de l’ouverture 1812 de Tchaïkovski, qui orchestre parfaitement les explosions.
Est-ce coïncidence, focalisation intellectuelle, mais la nuit tombée, alors que je suis en voiture, j’écoute France Inter, et commence l’émission Carrefour de l’Odéon. Au programme, Tchaïkovski et son ouverture 1812. Je décide que c’est un signe et que ce sera le sujet du billet du jour. Plus ou moins obligé de quitter ma voiture pour ne pas avoir l’air louche à rester ainsi dans ma voiture alors que j’étais arrivé à destination, je me précipite chez moi et je remets France Inter.
Quelques minutes plus tard, c’est la révélation. J’entends quelques notes, je me dis, j’ai déjà entendu ça, et pas dans V pour Vendetta. Et là, je trouve, et ça m’arrache des « Oui ! », « C’est ça ! », « Oh, bon sang ! ». Depuis des années je me demandais quel air sifflote le professeur Keating dans Le cercle des poètes disparus. Ce sont ces quelques notes, tout près de la fin de l’ouverture 1812.
Ce qui me déçoit un peu, c’est que l’ouverture 1812 est une oeuvre sur commande de Tchaïkovski, il en a lui même dit : « L’ouverture sera très explosive et tapageuse. Je l’ai écrite sans beaucoup d’amour, de sorte qu’elle n’aura probablement pas grande valeur artistique. » Malgré tout, ce morceau reste parfait dans les deux films où il a été utilisé…
Et ça n’a rien à voir, mais je me suis procuré The catcher in the rye de J.D. Salinger. L’édition de poche avec le bandeau multicolore dans le coin de la couverture, comme dans L’Attrape Salinger.
une longue recherche et une réponse grace à cet article…
le sifflotage de mister keating n’est enfin plus un mystère…
merci merci merci!!!