Qu’est ce c’est que le carnet Moleskine ? C’est un carnet de ce type :
Pourquoi Moleskine ? C’est le nom de la marque, bien sûr. Mais pourquoi ce nom ? Moleskine vient de l’anglais mole skin, peau de taupe. C’est une toile de coton fin, recouverte d’un enduit flexible et d’un vernis souple imitant le grain du cuir.
Les carnets Moleskine sont actuellement produits par la firme italienne Modo & Modo. Leur légende est ancienne : au départ produits par un papetier parisien, jusqu’en 1986. Bruce Chatwin les a rendus célèbres, et ce sont ses descriptions du carnet d’antan qui ont permis à Modo & Modo de le recréer. Le Moleskine aurait été utilisé par de grands artistes comme Picasso et Matisse. Une chose est sûre : Neil Gaiman, le grand auteur de S.F., l’apprécie beaucoup.
Il existe maintenant sous de nombreux formats et finitions : format de poche ou grand format, quadrillé, ligné, blanc, … mais vous retrouverez toujours sa peau en Moleskine, son élastique et son signet :
J’ai moi-même un petit format ligné, et c’est effectivement un bonheur ! Le papier est de bonne qualité, et la reliure est étudiée pour que le carnet puisse être ouvert bien à plat sans l’abimer, de sorte qu’il est très aisé à utiliser. Le signet permet entre autres d’éviter de rechercher où l’on en est, et grâce à l’élastique on peut ranger cartes de visites et autres petits papiers directement dans le carnet !
Une précision terre à terre : les Moleskine, selon le format, coûtent en moyenne entre 15 et 25 euros. On les trouve dans toutes les bonnes papeteries, ou par exemple sur Amazon.
Enfin, et surtout, le Moleskine est de ces produits qui deviennent si célèbres, qu’ils créent autour d’eux une communauté de passionnés qui s’échangent des techniques d’utilisation. En achetant un Moleskine, vous devenez membre d’un club, en quelque sorte. Et ils deviennent même un medium artistique !
Ces deux aspects du Moleskine méritent chacun un billet à part entière, billets que vous retrouverez très bientôt, peut-être même dès demain, ici même !
(photos : miss rogue, bjornb)
Je viens de voir ces beaux carnets en librairie. C’est vrai que ça en jette !
Par contre c’est cher !! Je sais que c’est le carnet fétiche de Picasso et tout ça mais quand même. Pour le prix d’un bon roman, moi j’aurais vraiment beaucoup d’appréhension à griffoner sur ces pages de luxe :) Je vais mettre ça sur ma wishlist :)
Ton Moleskine peut aussi devenir un bon roman :-) Allez, je n’arrive pas à me retenir, je cite Oscar Wilde : I never travel without my diary. One should always have something sensational to read in the train. (« Je ne voyage jamais sans mon journal intime. Il faut toujours avoir quelque chose de passionnant à lire dans le train. »)