Un mois riche en expositions et en événements culturels : beaucoup d’expositions démarrent dès les premiers jours du mois, la Gaîté Lyrique ouvre le 2, le Salon du Livre démarre le 18, la Foire Internationale du Dessin le 31 !
-
A partir du 1er mars, l’exposition de Société Réaliste : Empire, State, Building au Jeu de Paume :
« Empire, State, Building » — exposition consacrée au travail récent de la coopérative parisienne Société Réaliste, créée en 2004 par Ferenc Gróf et Jean-Baptiste Naudy —, traite des rapports entre les modes de perception et les formes de contrôle.
« Empire, State, Building » regroupe une sélection variée des dernières œuvres de la coopérative. Son « cabinet de curiosités politique » se développe en relation avec cinq polices typographiques, créées par les artistes, avec pour point de départ son premier long-métrage, The Fountainhead (2010). Comment l’encadrement et la définition des « plus lointains projets d’avenir » se construisent-ils par les contours : ceux d’une typographie, d’un plan, d’une projection, d’un organigramme, de flux sur les cartes de nos mondes ?
-
A partir du 1er mars, à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Théophile Gautier (1811-1872), l’exposition Théophile Gautier s’invite chez Balzac à la maison de Balzac :
L’intimité de la Maison de Balzac permet d’évoquer quatre facettes de l’œuvre et de la vie dense et complexe de Gautier avec des peintures, manuscrits, éditions illustrées, dessins, gravures, photographies, objets d’art…provenant des legs et des achats : éléments biographiques et liens avec Balzac, Gautier artiste avec des œuvres peintes et dessinées qu’il a réalisées, les voyages en Italie et en Espagne, et Le Capitaine Fracasse, Émaux et camées et le Roman de la momie au prisme des éditions illustrées.
-
A partir du 1er mars, l’exposition Trônes en majesté au Château de Versailles :
Une quarantaine de trônes emblématiques, d’époques différentes et de civilisations diverses, sont présentés dans les Grands Appartements du château de Versailles et permettront au public de mieux comprendre l’universalité de la représentation assise de l’autorité, qu’elle soit religieuse ou politique.
-
A partir du 1er mars, l’exposition Visions d’Egypte à la Bibliothèque nationale de France, site Richelieu :
Coproduite avec le musée du Louvre, c’est à une rencontre de civilisations qu’invite cette exposition à la fois dédiée à l’art égyptien et à l’art arabe. Elle puise dans une collection d’une rare richesse, à la mesure de la diversité des centres d’intérêt de son auteur : ingénieur de formation, Prisse d’Avennes devient tour à tour égyptologue, archéologue, ethnologue, s’intéressant autant aux ruines de l’Égypte antique qu’aux monuments islamiques, durant les deux longs séjours qu’il accomplit en Égypte, de 1827 à 1844, puis de 1858 à 1860. Du premier, il rapporte des objets, le fameux papyrus Prisse, alors qualifié de « plus ancien livre du monde » ainsi que la « Salle des Ancêtres » de Touthmès III, ou Chambre des rois, aujourd’hui au Louvre, où se tiendra l’autre partie de cette exposition.
-
A partir du 2 mars, l’exposition L’Affaire des Templiers aux Archives Nationales :
Pris dans un vaste coup de filet le vendredi 13 octobre 1307, les templiers furent les victimes de la volonté inflexible du roi de France qui souhaitait voir disparaître l’ordre religieux et militaire le plus illustre de la chrétienté. Philippe le Bel s’appuya sur l’Inquisition et sur une administration redoutablement efficace pour mener des interrogatoires à charge qui conduisirent le pape à supprimer le Temple. Abandonné de tous, le grand-maître Jacques de Molay périt dans un bûcher dressé à la hâte sur un îlot de la Seine, le 18 mars 1314.
En s’appuyant notamment sur l’extraordinaire rouleau de 25 mètres où furent consignés les aveux des templiers emprisonnés à Paris, l’exposition cherche à cerner les comportements des acteurs de ce drame : le roi de France, son garde des sceaux Guillaume de Nogaret, le pape Clément V, Jacques de Molay et ses frères templiers, le peuple du royaume. Ce sont aussi les méthodes d’interrogatoire des juges, les opérations de propagande politique du souverain, les procès contemporains pour hérésie ou sorcellerie qui sortent de l’ombre grâce aux riches archives royales qui sont présentées pour la première fois. -
A partir du 5 mars, l’exposition Idéo d’Eric Duyckaerts au MAC/VAL :
Le musée d’art contemporain du Val-de-Marne offre une première grande exposition monographique dans une institution française à l’un des chefs de file de la performance, qui depuis maintenant de nombreuses années mêle le savoir et l’absurde.
Pour le MAC/VAL, Éric Duyckaerts réalise un ensemble de vidéos inédites, ainsi que des nouveaux objets, sculptures, wall paintings et sérigraphies. De l’oeuvre et de l’artiste, on a beaucoup dit et écrit : brillant orateur, théoricien énigmatique, scientifique mystérieux, savant burlesque… Mais qui est au juste Éric Duyckaerts ? Difficile de répondre, l’homme aux mille et un visages ne se laisse pas enfermer par ses discours. Avec lui, la pensée se fait dérive, les mots basculent naturellement d’un champ à l’autre de la connaissance. Quels que soient les sujets abordés, tout semble d’une invraisemblable vraisemblance. -
A partir du 5 mars, l’exposition Saint-Laurent rive gauche, la révolution de la mode à la Fondation Pierre Bergé :
La Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent consacre sa 15ème exposition dans ses espaces de l’avenue Marceau à la marque de prêt-à-porter Saint Laurent rive gauche. Plus de soixante-dix modèles seront présentés dans une scénographie qui reprendra le décor de la première boutique Saint Laurent rive gauche inaugurée rue de Tournon en septembre 1966.
-
A partir du 8 mars, l’exposition Gustav Mahler au musée d’Orsay :
Principalement connu à son époque comme directeur d’opéra et surtout comme un prodigieux chef d’orchestre, Gustav Mahler (1860-1911) est aujourd’hui célèbre pour son oeuvre de compositeur. L’année même du centenaire de sa mort, cette exposition rend hommage à un musicien majeur, dont les compostions se situent à la charnière du romantisme et de la modernité.
Grâce à l’importante participation des archives du Musikverein de Vienne, ainsi que de la médiathèque Mahler de Paris, un regard inédit est porté sur le Mahler chef d’orchestre et directeur d’opéra. Avec l’étude parallèle de son rapport à la littérature et la nature, sources essentielles de son oeuvre, cette exposition a pour ambition de présenter au public une vision approfondie sur la vie de Mahler et son processus créatif. -
A partir du 8 mars, l’exposition Jardins romantiques français au musée de la Vie Romantique :
Le musée de la Vie romantique présente, du 8 mars au 17 juillet 2011, une importante exposition qui réunira quelques cent peintures, aquarelles, dessins et objets d’art autour des plus emblématiques réalisations qui ont marqué l’histoire du jardin français.
-
A partir du 16 mars, l’exposition Sous l’égide de Mars au musée de l’Armée :
À travers l’art de l’armure, cette exposition se propose de plonger ses visiteurs dans la culture raffinée des cours européennes de la seconde moitié du XVIe siècle, en réunissant à Paris des pièces exceptionnelles de provenance princière, royale et impériale, commandées par Henri II,Henri III et Charles IX de France, Erik XIV de Suède ou Maximilien II d’Allemagne, à des orfèvres et armuriers parisiens et anversois. Des prêts exceptionnels ont été accordés par les plus grands musées d’Europe et d’Amérique du Nord, de New York à Saint-Pétersbourg en passant par Leeds, Stockholm, Dresde, Vienne et Turin. La présentation de ces pièces et leur mise en regard avec les dessins préparatoires réalisés par des artistes de l’époque témoignent du rayonnement de l’art maniériste d’inspiration française sur tout le continent.
-
A partir du 22 mars, l’exposition Gallimard à la Bibliothèque nationale de France, site François Mitterrand :
À l’occasion du centenaire de la création des Éditions Gallimard, la BnF invite à parcourir un siècle d’histoire intellectuelle à travers l’itinéraire d’une des plus prestigieuses – mais aussi des plus secrètes – maisons d’édition françaises.
Gide, Claudel, Aragon, Breton, Malraux, Joyce, Faulkner, Saint-Exupéry, Michaux, Sartre, Queneau, Ionesco, Pinter, Camus, Yourcenar, Duras, Kerouac, Modiano, Le Clézio, Kundera, Tournier… on pourrait écrire sans effort une histoire de la littérature et des idées au XXe siècle à la lecture du seul catalogue des Éditions Gallimard. Derrière la célèbre couverture blanche aux filets rouge et noir siglée NRF se cache la richesse d’un catalogue aux multiples facettes, de la Série noire à la Pléiade, du livre pour enfant aux collections de sciences humaines. Tout lecteur peut y trouver son bien, avant même d’entrer dans le secret des choix, raisons et pratiques qui sont le propre de la « fabrique éditoriale ». L’exposition s’appuie sur les archives largement inédites de l’éditeur et sur les trésors de la BnF et d’autres bibliothèques, à travers un choix exceptionnel de manuscrits, éditions originales, correspondances et photographies. -
A partir du 23 mars, l’exposition Stanley Kubrick à la Cinémathèque Française :
Le fonds d’archives de Kubrick renferme de nombreux et précieux documents de travail : scénarios, correspondances, documents de recherches, photos de tournages, costumes et accessoires. L’exposition, film après film, en incluant les projets non aboutis (le Napoléon, que Kubrick envisageait de réaliser, ou encore son film sur les camps, Aryan Papers), permet d’entrer dans l’envers du décor et de mieux comprendre les intentions narratives et techniques de celui qui fut un véritable démiurge du cinéma mondial, à la fois secret et fascinant.
Soyez le premier à commenter