Salut, assoiffées et assoiffés de culture underground.
Ce jeudi, des tas de soirées ont été organisées, plus que je n’ai eu connaissance à la date de l’écriture de l’agenda blogosphérique. D’ailleurs, si jamais vous avez des infos sur des évènements, il y a contact@carpewebem.fr, n’hésitez pas…
Ce jeudi, moi aussi j’ai été invité, par Laura du CELSA (la célèbre formation en communication de la Sorbonne) à une soirée de culture borderline, la première édition de l’Oeil de Nova, une projection cinématographique organisée, donc, par Radio Nova.
Au programme, deux courts métrages, l’un sélectionné dans le cadre du festival Cinéma Brut : Maison d’en face, et un lauréat des Audi Talents Awards : Rice and Meat, puis un long métrage sicilien, Totò qui vécut deux fois, de Daniele Cipri et Francesco Maresto, montré en sélection officielle à Berlin en 1998 et interdit en Italie avant même sa sortie. Il sortira pour la première fois le 10 juin en France.
J’ai beaucoup aimé les deux courts métrages, en particulier le deuxième, qui est basé sur une excellente idée scénaristique, et réussit à dégager énormément d’émotion avec peu de moyens. Dans un style plus fantastique, le premier est également surprenant en réussissant à entraîner en peu de temps le spectateur dans une ambiance surnaturelle avec des effets peu coûteux. Rappelons que la particularité du cinéma brut, c’est qu’il est créé sans sponsorisation, sans production.
J’ai par contre eu du mal à accrocher au long métrage. Je dois reconnaître que les acteurs sélectionnés ont vraiment des physiques et des expressions très forts : édentés, crevassés, érodés, … et que la lumière est particulièrement bien utilisée, mais c’est dans la veine des films « affreux, sales et méchants » que j’ai peine à apprécier. Pourtant la critique est positive et unanime. Je peux difficilement décrire le film, il faut le voir pour croire que cela existe.
[…] les séances de cinéma de l’Oeil de Nova, j’ai découvert le plaisir de voir des courts-métrages, un genre si peu, trop peu promu par […]