Chaque année, après la rentrée littéraire, les jurys des prix littéraires se réunissent et établissent une sélection d’oeuvres. C’est bien sûr la source de nombreux débats et controverses, dont je ne me ferai pas l’écho, ils sont bien connus.
Les prix sont aussi nombreux que leurs renommées sont inégales. Aussi je vais me contenter de vous parler des plus connus. Le processus est le suivant : une première sélection est établie aux alentours de la mi-septembre, puis plus tard, une deuxième sélection plus restreinte, voire une troisième. Puis, fin octobre, début novembre, les noms des lauréats sont proclamés. L’ordre des proclamations est d’ailleurs particulièrement important, on peut rater un Goncourt pour avoir obtenu le Renaudot…
En tant que lecteur assidu de Beigbeder, je me dois de présenter à part le prix de Flore, fondé par Beig’ en 1994. Il est remis, comme son nom l’indique, au café de Flore, haut lieu actuel d’un certain milieu parisien de l’édition, et il récompense un auteur prometteur, normalement au mois de novembre, après les autres. Michel Houellebecq, Nicolas Rey, Virginie Despentes, ont notamment été récompensés.
Il n’y a pas de sélections préliminaires pour le Nobel, il est choisi dans le plus grand secret par l’assemblée suédoise en charge du prix, même la date de l’annonce n’est pas connue plus de deux jours à l’avance. Ca ne devrait pas tarder, le Nobel tombe normalement début octobre.
Je vous renvoie à l’excellent site/blog Prix-litteraires.net qui est ma référence d’informations et d’actualités sur les prix.
Pour l’instant, parmi les plus connus, on connaît les premières sélections du Renaudot, du Femina, de l’Interallié, et du Médicis.
La deuxième sélection du Goncourt a été publiée ce mardi : le Nothomb de la rentrée, Ni d’Eve ni d’Adam, s’y trouve sans que cela ne me surprenne. On y voit également Marie Darrieussecq avec Tom est mort. Depuis que j’ai vu son intervention dans l’Attrape Salinger, j’ai bien envie de lire un de ses livres… mais chaque chose en son temps, je n’ai ni terminé les premiers romans de Beigbeder qui attendent les uns derrière les autres sur ma table à livres en attente, ni le fameux The catcher in the rye.
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