[Rating:3/3]
Je ne vais pas parler de ce que vous verrez dans les six films, donner des éléments de structure narrative, les premiers vous gâcheraient le spectacle, les seconds existent à peine. Les codes et techniques du cinéma sont là, les outils narratifs et les conventions également, mais au lieu de narration et de scénario, ne restent que les décors, objets, bandes-sons, regards, gestes, qui deviennent les personnages principaux d’univers étranges.
Toute se passe comme si Just avait enlevé le jeu aux acteurs pour ne laisser que le cinéma : une philosophie, une sous-jacence. On pense à Deleuze (ceux qui me connaissent ne seront pas surpris…), à une construction de machines désirantes par les outils cinématographiques du plan, de la coupe, du cadre, du montage.
A ressentir comme une expérience cinématographique unique et inédite, et comme toute la programmation du Mac/Val, à ne pas manquer.
Oui, c’est une vrai ‘expérience cinématographique’. Mes pensées sur Just à la Mac/Val (en anglais):
http://theurbanlandfill.wordpress.com/2012/01/12/jesper-just-this-unknown-spectacle-musee-dart-contemporain-du-val-de-marne/