Du 6 octobre 2011 au 19 février 2012, une des institutions les plus réputées au monde donne carte blanche à un atypique lauréat du Turner Prize, qui a passé deux ans dans les caves du musée à sélectionner les objets et artefacts archéologiques propres à éclairer sa production artistique. Si votre billet pour Londres est déjà acheté, courez-y. Sinon, mon conseil serait d’investir.
Du 7 octobre 2011 au 9 janvier 2012, le musée de l’Orangerie propose une vision panoramique des principaux artistes et des tendances dans l’art espagnol de la fin du XIXe siècle au début du XXe.
Hermen Anglada-Camarasa, Le Paon blanc 1904, Huile sur toile, MNAC, Barcelone
[NDLR : On retourne à Londres, cette fois-ci à la Tate Britain, puisque j’ai l’honneur de recevoir pour la première fois, et certainement pas la dernière, Claire Solery, qui vit à Londres et travaille, si je ne m’abuse, avec ce que le monde de l’art fait de plus grand ! — Guillaume]
C’est sans doute l’absence apparente de force d’évocation et ma méconnaissance totale du sujet, l’aquarelle – de l’eau, une boîte de couleurs, voilà tout ce que j’en savais- qui a fait que je ne me suis pas précipitée à la Tate Britain pour voir cette exposition, débutée depuis le 16 février déjà et qui s’achève ce dimanche 21 août. Celle-ci présente, étendue sur plus de mille ans, une vision fragmentaire et fort complexe du rôle unique que jouèrent les œuvres peintes à l’aquarelle sur la psyché britannique. Le reste du monde y fait également de remarquables apparitions.
John Dunstall: A Pollard Oak near West Hampnett Place, Chichester, c 1660 British Museum