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A partir du 4 mai, l’exposition American Power de Mitch Epstein à la fondation Henri Cartier-Bresson
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A partir du 5 mai, l’exposition Eau + Art + Design au pavillon de l’Eau
L’exposition, organisée selon trois thèmes : eau domestique, eau à boire, eau et hygiène, présentera des objets à l’état de concepts, des prototypes ou des objets innovants commercialisés mais encore peu connus du public. Point commun entre ces objets ? Ils concourent tous à faire adopter un comportement soutenable pour l’environnement au quotidien, soit en permettant de réduire les quantités d’eau utilisées, soit en évitant que la consommation d’eau ne soit source de pollution. Ce parcours « design » sera ponctué d’œuvres d’art contemporain. La vision souvent décalée des artistes interpelle et incite chacun à s’interroger sur son propre rapport à l’eau.
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A partir du 6 mai, l’exposition L’Invention de l’oeuvre, Rodin et les ambassadeurs au musée Rodin
L’Invention de l’œuvre, Rodin et les ambassadeurs s’intéresse à la réception de l’œuvre de Rodin avec l’ambition de témoigner de son évolution, de la relecture dont elle a été et demeure l’objet. L’exposition propose de confronter une centaine de sculptures de Rodin (1840-1917) à unetrentaine d’oeuvres modernes et contemporaines, postérieures à 1945. Cette approche inédite situe l’œuvre du sculpteur dans le contexte du regard critique qui lui a été porté depuis l’après-guerre. Elle prend en considération aussi bien des œuvres reconnues telles que L’Âge d’airain, Le Baiser, Balzac, L’Homme qui marche que de nombreux modèles qui figuraient dans l’atelier à la mort de l’artiste et dont l’étude a largement progressé depuis cette époque. Une telle relecture procède évidemment d’un travail de critiques, d’historiens de l’art et de conservateurs qui ont permis de découvrir et de valoriser le corpus de l’œuvre en l’élargissant aux plâtres, aux figures partielles et aux assemblages. Sorte de work in progress, la création chez Rodin se nourrit d’une tradition dont l’artiste fait sa propre histoire en même temps que le sculpteur fait de son atelier un vaste chantier de recyclage, de réactivation, et de sa propre œuvre une matrice qui vient s’alimenter elle-même, se reproduire, se répéter, s’assembler et se recomposer.
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A partir du 11 mai, Monumenta 2011 au Grand Palais
Inviter, chaque année, un grand artiste à créer une œuvre inédite. La rendre à la fois précieuse et accessible à tous, au cœur de la ville la plus visitée du monde, dans le cadre exceptionnel de la Nef du Grand Palais des Champs-Élysées à Paris. Le pari de MONUMENTA était aussi simple qu’ambitieux, et le succès croissant fut au rendez-vous des trois premières éditions, démontrant que la création contemporaine pouvait être appréciée à la fois de la critique et d’un large public.
C’est ce défi que relèvera à sa manière Anish Kapoor pour MONUMENTA 2011, du 11 mai au 23 juin. Figure de l’artiste universel, le sculpteur britannique né à Bombay fascine et enchante par ses œuvres à la croisée des univers, dont l’apparente simplicité de lignes, souvent atteinte par de remarquables prouesses technologiques, aussi bien que la force d’expression immédiate, transforment la façon de voir et de penser de ceux qui les parcourent du corps et du regard. Créer un choc esthétique et physique, une expérience colorée à la fois poétique, méditative et détonante, qui se mesure à la verticalité et à la lumière de la Nef, « cet intérieur plus grand qu’un extérieur » : ainsi pourrait-on résumer l’ambition d’Anish Kapoor, pour son retour à Paris, trente ans après sa toute première exposition, à l’occasion de MONUMENTA 2011. -
La nuit du 14 au 15 mai, la Nuit des Musées 2011, dans tout Paris !
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A partir du 24 mai, l’exposition Claude Cahun au Jeu de Paume
Intimiste, poétique et largement autobiographique, l’œuvre de Claude Cahun, qui s’étale sur une vaste période allant de 1910 à 1954 — peu avant sa mort —, échappe aux tentatives de classification ou de rapprochement. Ce sont sans doute ses autoportraits qui ont suscité le plus d’intérêt. L’artiste s’y sert de sa propre image pour démonter un à un les clichés associés à l’identité. Claude Cahun s’est réinventée à travers la photographie (comme à travers l’écriture), en posant pour l’objectif avec un sens aigu de la performance, habillée en femme, en homme, cheveux longs ou crâne rasé (chose des plus incongrues pour une femme de l’époque).
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