Pour cette nouvelle année culturelle 2010 – 2011, je vais tâcher de vous proposer au début de chaque mois une sélection des expositions qui me semblent a priori intéressantes et que je pense visiter et chroniquer. Pour des mises à jour plus régulières concernant les chroniques à venir, n’hésitez pas à faire un tour sur le Tumblr Bientôt sur Carpe Webem.
Pour ce mois de septembre, j’ai sélectionné :
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A partir du 9 septembre, l’exposition gratuite Reporters sans frontières, 100 photos de Pierre et Alexandre Boulat pour la liberté de la presse, au Petit Palais.
Alors que plus d’un tiers de la population mondiale vit dans un pays où il n’existe aucune liberté de la presse, Reporters sans frontières oeuvre au quotidien pour que l’information reprenne ses droits. Parce qu’emprisonner ou tuer un journaliste, c’est éliminer un témoin essentiel et menacer le droit de chacun à l’information, Reporters sans frontières mène son combat pour la liberté de la presse avec acharnement depuis 25 ans.
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A partir du 10 septembre, l’exposition L’Or des Incas, origines et mystères à la Pinacothèque. Tarif plein : 10 €.
Considéré comme la « sueur » du soleil, divinité suprême du panthéon animiste inca, l’or est étroitement associé au rituel religieux. L’empereur inca étant l’incarnation humaine du soleil, l’or est également central dans la représentation du pouvoir. C’est un outil de différenciation sociale pour l’élite et un élément indispensable du trousseau funéraire du défunt.
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A partir du 16 septembre, l’exposition L’Académie française au fil des lettres, de 1635 à nos jours au Musée des lettres et manuscrits. Tarif plein : 7 €.
Outre la découverte, toujours émouvante, de l’écriture de nos grands auteurs, l’occasion est unique de dresser une chronique vivante de l’Académie française, d’en présenter le fonctionnement, les travaux quotidiens, le protocole, d’en faire revivre les débats et querelles souvent vifs et passionnés à travers les siècles. Large spectre que celui de ces échanges, parlant tour à tour de finances, d’écriture, de désillusion amoureuse, de tactiques d’élection, de sciences ou de politique. Une place de choix est également réservée au fameux fauteuil 41, celui des refusés, où prennent place des écrivains aussi majeurs que Zola, Balzac, Jammes, mais aussi Constant, Molière et bien d’autres.
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A partir du 22 septembre, l’exposition Monet (1840-1926) aux Galeries nationales du Grand Palais. Assurément LE grand événement de cette rentrée. Tarif plein : 12 €.
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A partir du 22 septembre, l’exposition Arman au Centre Pompidou. Tarif plein : 12 €.
Membre fondateur du Nouveau Réalisme, mouvement préconisant de nouvelles «approches perceptives du réel», Arman développe une oeuvre en lien direct avec son époque, utilisant comme matière artistique les objets manufacturés produits par la société de consommation.
Dans un parcours à la fois didactique et vivant, l’exposition montre les deux fondamentaux de l’oeuvre d’Arman: le geste, hérité de la pratique des arts martiaux, à travers un choix exceptionnel de documents filmés d’actions d’Arman, et l’objet comme vecteur de formes artistiques nouvelles. Le parcours proposé s’organise autour de sept thèmes qui mettent l’accent sur les grandes problématiques plastiques de l’artiste et témoignent à la fois de l’originalité et de l’évidente résonance contemporaine de l’oeuvre d’Arman. -
A partir du 23 septembre
, l’exposition Mobi-Boom, l’explosion du design en France (1945-1975) au Musée des Arts Décoratifs. Plein tarif : 9 €.C’est l’avènement de la table basse, du canapé lit, des modules de rangement, du meuble multifonction. C’est aussi celui du Formica, des mousses, du plastique, qui offrent aux créateurs la possibilité d’imaginer de nouvelles formes. Du rationalisme des années 1950 à l’utopie des années 1960, ces nouveaux objets sont enfin à la portée du plus grand nombre.
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A partir du 24 septembre, l’exposition Rubens, Poussin et les peintres du XVIIe siècle au Musée Jacquemart-André. Tarif plein : 10 €.
Cette exposition rassemble une soixantaine de tableaux issus de grandes collections privées et de collections publiques européennes (Musées des Beaux-arts de Lille, Nantes, Rennes, Oxford, Liège…). Elle offre une vision inédite de deux grands mouvements artistiques apparus au XVIIe siècle et de leurs relations croisées : la peinture baroque flamande dont Rubens est le chef de file et l’école classique française, emmenée par Poussin.
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A partir du 28 septembre, l’exposition La Russie romantique, Chefs-d’œuvre de la Galerie Tretiakov, Moscou, au Musée de la Vie Romantique. Tarif plein : 7 €.
Cette exposition rassemble quelque soixante-dix peintures, sculptures, œuvres sur papier et objets d’art représentatifs de l’identité iconographique et chromatique sous les règnes du tsar Alexandre Ier (1777-1825) et de son frère Nicolaï Ier (1825-1855). Cette somme témoigne du génie russe à l’époque de ses plus illustres écrivains Puchkine et Gogol avec des portraits majeurs des frères Brioullov, de Kiprensky et Sokolov, des paysages de Vorobiev, un ensemble particulièrement riche d’aquarelle et de bas-reliefs signés Feodor P. Tolstoï.
A travers près de deux cents œuvres, cette rétrospective veut susciter la surprise, la réflexion et la délectation du visiteur grâce à des œuvres célèbres et des tableaux méconnus, mais aussi grâce à des rapprochements inhabituels et des regroupements d’œuvres inédits.
L’exposition veut également renouveler l’approche d’un grand artiste avec lequel s’accomplit le passage du XIXe au XXe siècle.
Septembre ce sont aussi les derniers jours de l’expo du Louvre sur les routes d’Arabie, expos sympa même s’il y a beaucoup de choses à redire dessus! ;-)
Merci de cette petite liste, c’est sympa de voir qu’il y a encore des passionnés d’art ^^
Parfait! A part le design qui m’intéresse beaucoup moins, je viens de toutes me les programmer. :D
Merci encore!
Merci, ça me fait plaisir de savoir que mes conseils d’expos sont consultés voire suivis !
Petite parisienne, je n’ai pas vu l’expo du Louvre, j’avais été un peu échaudé par la dernière que j’avais vue. Très bien construite, mais très, trop scolaire. Il y a quelque chose de trop encyclopédique ou de pas assez pédagogique, l’équilibre étant à mon sens bien mieux atteint par les galeries nationales du Grand Palais, qui restent pour moi un must.
Merci pour ce petit résumé qui nous permet d’y voir plus clair dans l’effervescence de la rentrée artistique.
Lise Stoufflet
Ton mois de septembre s’annonce (et se confirme) riche en découvertes et voyages artistiques! Quel rythme effréné!
@Lise : Je vais essayer de faire cette petite sélection tous les mois. J’espère voir bientôt vos dessins sur les murs d’une galerie parisienne, et en attendant je vous souhaite une bonne rentrée !
@Edena : Oh que oui, le rythme est soutenu mais je fais des découvertes et des rencontres passionnantes !