Docteur à tuer, Josh Bazell

Quelques semaines après la bande-annonce faisant sa promotion, j’ai lu le roman de Josh Bazell promis comme un mélange de Docteur House et des Soprano. Ce n’est ni l’un, ni l’autre, ce qui est plutôt une bonne idée.

Dans l’annonce de la sortie, et comme la promotion nous annonçait un polar de médecin, j’avais pensé faire le parallèle avec le roman de Hugh Laurie, The Gun Seller, mais c’est impossible. Hugh Laurie est anglais, Josh Bazell est américain, et on le sent tout de suite à la lecture, même en lisant le premier en VO et le second en VF. Même si les deux romans commencent par le narrateur cassant un bras. Là où Laurie casse un bras en six pages avec force mots d’esprit et une présentation détaillée de l’assaillant, Bazell casse un bras avec des phrases plus courtes, en deux pages, pif paf badaboum, dont une détaillant le miracle anatomique que constituent le coude et les deux parties du bras. Les deux versions sont hilarantes, mais la seconde est directement portable au cinéma.

Avec Docteur à tuer, on est donc clairement dans l’action, suivant le destin d’un médecin ancien tueur pour la Mafia, protégé par le programme pour les témoins, mais rattrapé par son passé lorsqu’une de ses anciennes « connaissances » se retrouve dans l’aile pseudo-luxueuse de son hôpital. Comme écrit dans le chapeau, ce n’est pas du Dr House, j’aime beaucoup la série mais je ne vois pas l’intérêt de la copier quelle que soit son succès, même chose pour les Soprano. Josh Bazell ne tombe dans la copie ni de l’un, ni de l’autre, et nous propose une vie difficile, mouvementée, sous une plume efficace et prête pour le cinéma… qui semble bien être son futur proche.

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