Qu’on aime ou pas la pièce, au théâtre on passe un bon moment.

Le théâtre privé parisien s’organise : les cinquante théâtres privés parisiens adhérents de l’Association pour le Soutien du Théâtre Privé se sont regroupés sous l’enseigne des Théâtres Parisiens Associés. Le théâtre Antoine en fait partie et propose « Désolé pour la moquette », une pièce de Bertrand Blier avec Anny Duperey et Myriam Boyer.

Commençons donc par les Théâtres Parisiens Associés. C’est un portail bien pratique pour retrouver toute la programmation de ces nombreux théâtres, et profiter d’offres comme des remises de 50% sur les premières représentations, ou les places jeunes pour les moins de 26 ans. Pour ma part, c’était l’occasion de retrouver une consoeur invitée, de boire un verre à la brasserie avant le spectacle en discutant BookCrossing, et après la pièce, d’aller ensemble à l’apéro Twitter du jeudi soir pour parler de la pièce (avec à la clé une nouvelle twitteuse, et des idées de projets audio, voire radiophoniques. A suivre…). C’est ça aussi le théâtre : un avant et un après.

Quelques mots de la pièce, également… Ma voisine et moi nous sommes sentis très seuls : quand on s’aperçoit que la majorité de la salle rit aux bien trop nombreuses répliques d’une vulgarité qui m’empêche de les relater ici, et que malgré une vraie volonté de chercher un second niveau de lecture, un fond de poésie, quelque chose, on ne trouve comme beau souvenir que la vue finale sur les murs bruts des coulisses sous une lumière orangée, que dire ? Pourtant j’aime beaucoup Anny Duperey et ai déjà apprécié Blier dans d’autres oeuvres… Je suis donc de l’avis de Brigitte Hernandez dans le Point : « Rendez-nous le théâtre de boulevard, c’est plus honnête. Et parfois plus classe. »

Donc pas de chance sur ce spectacle-là, mais j’avais passé un moment excellent avec Thé à la menthe ou t’es citron ?, j’ai très envie de ne pas rater la lecture de Philippe Muray par Fabrice Luchini, et je fonde de grands espoirs sur Something Wilde, d’après Salomé. Mais pour ce dernier, je vais être difficile…

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2 commentaires

  1. Clint
    29 octobre 2010
    Répondre

    Je rejoins ce qui a été dit précédemment :
    Pour passer un bon moment au théâtre alors que la pièce est mauvaise, c’est que la voisine devait être bien bonne !

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