Inauguration de la Gaîté Lyrique

J’étais hier à la soirée d’inauguration du nouveau centre culturel et artistique du plein centre parisien, la Gaîté lyrique, qui s’annonce comme étant THE place to be au moins pour les prochains mois, le lieu hype et jeune, numérique, électro, dans lequel certains voient un renouveau de la nuit parisienne. Les soirées du palais de Tokyo frémissent déjà.

Des moyens gigantesques, une équipe jeune et dynamique, une communication ambitieuse : depuis des semaines l’ouverture de la Gaîté Lyrique est un événement très attendu. La Gaîté lyrique propose d’explorer les cultures numériques sous toutes leurs formes, qu’elles soient effectivement de l’ordre du multimédia ou qu’elles soient l’image des cultures d’aujourd’hui. De la musique, beaucoup de musique, avec probablement une prépondérance de la musique électronique, mais aussi des arts vivants, des expositions et des conférences. Le bâtiment est complètement câblé et contrôlable, aussi bien au niveau du son que de l’image et des lumières, ouvrant la possibilité de créer un spectacle complet. Un artiste invité aura accès à tout, pourra tout contrôler dans le bâtiment. Une console centrale de gestion permet de visualiser une maquette numérique en 3D de l’ensemble de la Gaîté Lyrique.

Vous vous doutez que ce qui m’intéressera ici principalement n’est pas l’aspect concerts, mais bien plus les installations, performances et créations d’art numérique dans ces salles qui permettent de créer une forte expérience sensorielle, imposante, surprenante. J’aurai l’occasion je pense d’y retourner dès bientôt pour m’intéresser plus en détail à chaque espace, à chaque artiste invité, à chaque oeuvre, et vous les présenter.

Pour l’ouverture, du 2 au 6 mars 2011, les premiers artistes à investir la Gaîté Lyrique sont le collectif londonien United Visual Artists avec un ensemble d’installations, Rien à cacher, Rien à craindre, prenant possession des possibilités numériques du bâtiment, et une performance qui s’y déroule, imaginée par le duo français I Could Never Be A Dancer. J’aime beaucoup ce qu’ils ont créé et souhaite féliciter les performers, des danseurs professionnels et des étudiants d’écoles supérieures artistiques.

La Gaîté lyrique profite de l’expertise de Philips Consumer Lifestyle France dans le cadre d’un accord de partenariat exclusif. Philips sera à l’écoute des besoins des artistes, offrira donc une vraie contribution aux travaux sur l’art et la création numériques, sans pour autant l’afficher de manière criarde dans les espaces de visite, ce que j’ai déjà vu faire par d’autres marques, dans d’autres lieux… Félicitations.

Pour terminer, une petite mosaïque de photos afin de vous mettre dans l’ambiance avant votre visite ou mon prochain billet :

Merci beaucoup à Floriane et Anne-Sophie de Ketchum, à Mathieu de Philips Consumer Lifestyle France, et à Thibault, de la Gaîté lyrique. A très bientôt !

Cet article vous a plu et/ou vous fait réagir ? Partagez-le, laissez un commentaire ou abonnez-vous au flux RSS pour ne rien manquer des prochains !

Commentaires Facebook

Un commentaire

Répondre à Paris au temps des impressionnistes, à l’Hôtel de Ville | Carpe Webem

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *