Métro et RER – Tribulations parisiennes

Niveau 0

Paris, Gare de Lyon, Mercredi, 13h13. Exactement l’heure d’arrivée indiquée sur mon billet (Cet article est une autofiction). Personne n’étant visiblement enclin à porter mes bagages, je les dépose en consigne et me dirige dans la direction prisée par la majorité, au sous-sol. J’ai rendez-vous près de la Grande Arche de la Défense vers 16 heures. Une avance confortable, aucune raison de s’inquiéter, mais je presse le pas.

Niveau -1

Les panneaux ne manquent pas, et je sais que la Défense est une extrémité. L’erreur est proche. Le panneau indique « 1, La Défense ». Une demi-seconde de réflexion aurait suffi pour éviter le désastre, mais je suis bêtement la direction indiquée.

Conditionnement cylindrique d’humanoïdes suants, ou « rame de métro »

J’ai toujours du mal à comprendre pourquoi autant de gens sont dans le métro ce jour à cette heure, mais soit. Je comprends mon erreur quand il est trop tard : une demi-douzaine de personnes entrées après moi bloquent passivement l’accès aux portes, qui de plus se ferment. 18 stations de métro alors que je pouvais prendre le RER A. Erreur de débutant.

Station « Hôtel de Ville »

Idée : et si je descendais à Châtelet pour prendre le RER A ? Non, c’est probablement idiot.

Niveau 0 – Grande Arche

Finalement, 18 stations, ce n’était pas si long.

Trajet retour – Niveau -1 – La Défense

Cette fois-ci, expérimenté, je vais directement au RER. Avec assurance. Avec toujours autant d’assurance, j’insère mon (encore jeune, compte tenu de sa durée de vie d’une heure) ticket. Qui est refusé. Je ne cherche pas à comprendre, j’insère un ticket neuf. Refusé. Il faut acheter un ticket spécial de RER A vers Paris, alors qu’à quelques mètres se trouvent les portiques d’entrée du métro 1 qui acceptent sans sourciller un ticket classique. En effet, dans ces quelques mètres se trouve une barrière spatio-RATPienne invisible qui, quand on la franchit, fait payer un prix différent pour une distance et une destination identiques.

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Un commentaire

  1. 8 janvier 2009
    Répondre

    La barrière « spatio-RATPienne invisible » dont tu parles est une barrière temporelle. Oui, tu vas au même endroit, mais pas à la même vitesse. C’est un voyage dans le temps que te propose la RATP pour un petit peu plus cher. Enfin! Tu expérimenteras tout ça tellement bien quand tu seras francilien.

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