Dennis Hopper, Photographs from the Sixties chez Art District

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Du 19 octobre au 3 décembre 2011, la galerie Art District du Royal Monceau consacre une exposition aux photographies prises par Dennis Hopper à Los Angeles, avec ses amis, alors qu’il a récemment été banni d’Hollywood comme acteur, et qu’il sera bientôt le réalisateur d’ Easy Rider. Sa pratique de la photo préfigure-t-elle son cinéma ? Certainement.

Double Standard, 1961 - (C) The Dennis Hopper Trust Courtesy of The Dennis Hopper Trust, Tony Shafrazi Gallery and Almine Rech Gallery

Dennis Hopper naît au cinéma avec Rebel without a cause (La Fureur de Vivre) de Nicholas Ray, film charnière symptomatique d’un nouveau cinéma qui apparaît d’abord sous la forme de la Nouvelle Vague en France, dont s’emparent les jeunes réalisateurs américains. Oui, à la fin des années 1960 on a vu des idées françaises s’exporter et fonctionner aux Etats-Unis, et non l’inverse. Aux origines de ce nouvel Hollywood, Rebel without a cause questionne la jeunesse en crise et la résolution de l’Oedipe.

Après avoir tourné avec James Dean dans deux des trois films qui feront la légende de celui-ci, Dennis Hopper, devenu son ami, vit mal sa disparition, et aura sur le tournage de From Hell to Texas un comportement qui le fera bannir de la scène hollywoodienne pendant plusieurs années.

James Dean l’avait encouragé à développer sa créativité sous d’autres formes parallèlement à sa carrière d’acteur. C’est en 1961 qu’il commence à photographier avec le Nikon 35mm que lui offre sa première femme Brooke Hayward pour son anniversaire. Ayant toujours un appareil photo à portée de main et n’ayant pas avec ses talentueux amis la distance qu’auraient des journalistes ou photographes professionnels, il peut les saisir sur le vif, là où ils sont les plus naturels, à la lumière du jour et pas à celle des studios. Puisqu’au début des années 1960 à Los Angeles, le groupe d’amis de Dennis Hopper, ce n’est rien moins que Paul Newman, Jane Fonda, des artistes comme Andy Warhol, James Rosenquist, Niki de Saint-Phalle, Martial Raysse, Roy Lichtenstein… ils sont jeunes, beaux et célèbres, tout leur réussit, et Dennis Hopper au milieu d’eux est l’enfant terrible du cinéma.

« Je le faisais en me disant que ça pourrait avoir de l’importance un jour. A bien des égards, ce sont vraiment ces photos qui ont stimulé ma créativité. »

Quand en 1969 il réalise Easy Rider, icône du road movie de la beat generation, film culte pour des générations de bikers, il signe une balade initiatique née d’un besoin de fuite, celle de deux hommes à la recherche d’une Amérique qu’ils ne trouveront pas.

Pour une autre balade initiatique, cette fois dans l’exposition et dans son contexte artistique, vous pourrez faire confiance à Marie, passionnée et passionnante, qui vous emmènera dans l’univers de Dennis Hopper !


Easy Rider
Bande annonce vost publié par CineMovies.frLes sorties ciné en vidéo

Informations pratiques

Tarifs : Gratuit !

Horaires : Du mardi au samedi de 11h à 22h

Lieu : Art District, galerie de l’hôtel Royal Monceau, 41 avenue Hoche, 75008 Paris

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